Cinquante deux reflets de Pierre Thiry

 


J'ai découvert les œuvres poétiques de Pierre Thiry avec Valse froide et c'est toujours avec plaisir, que je le suis au fil des mots et de ses inspirations sur Instagram. C'est donc avec un intérêt livresque et curiosité, que j'ai attaqué son recueil Cinquante-deux reflets. En effet, la quatrième de couverture nous le présente comme un recueil à la structure plutôt singulière : « Dans ce livre, dialoguent des structures, des décors, des actions et des personnages », se découpant ainsi en quatre parties : 1 Miroitements 2 Décors 3 Danses, rythmes 4 Aux risques du vent.


Ce recueil possède une autre particularité, puisqu'il regroupe des Triolets, poésies qui se conforment aux règles et exigences bien définies. Dans la préface, Christian Robert, auteur de contes et de fables et ancien professeur de lettres rappelle les bases poétiques, leur forme précise. Ne me demandez pas de vous le rappeler... ignorante que je suis sur le sujet, j'ai lu, retenu quelques morceaux et décidé que j'y reviendrai dans une seconde lecture avec plus de précision et d'attention.

En effet, ce n'est pas un livre qu'on ne lit qu'une fois. Enfin, pour ma part, il y aura bien des relectures, car la poésie s'y prête, permettant de découvrir, interpréter et réinterpréter selon les lectures, selon l'intérêt que l'on porte sur le fond et la forme. Pour cette première lecture, je me suis imprégnée des mots, du rythme, de la mélodie, des atmosphères, des premières impressions (plutôt logique pour une première rencontre)


L'auteur se livre donc aux exigences du Triolet avec une plume vive, taquine et joueuse. Il se joue des mots et joue avec les mots. Il s'amuse de leurs sonorités, de leurs sens et double sens, de leur accointances.

Le recueil va même au delà. Les poésies offrent des fils imaginaires auxquels se raccrocher, des pièces de puzzle à assembler au gré de l'inspiration et des hasards, au fil des mots et de la préhension qu'on en fait, des émotions et de la musicalité qu'ils dégagent. Il propose d'accompagner notre muse...


J'ai énormément aimé ma lecture, que j'ai réalisée dans sa linéarité, un poème après l'autre, sensible au rythme et aux savoureux jeux de mots, mais d'autres formes de lectures me tentent. Pourquoi pas papillonner, regrouper des poèsie, passant d'un chapitre à l'autre, trouver des liens, créer des liens, pour trouver les mots, répondre à cette lecture plaisante et enrichissante ?

Je pense que ce livre est ce que l'on en fait en tant que lecteur.ice : une lecture traditionnelle, multiple, désordonnée, en recherche de cohérence, sur le fond, sur la forme... Une lecture silencieuse, à haute voix, clamée (pourquoi pas?). Il vit des interactions entre l'auteur et le lecteur, via ses mots et poèmes... C'est une lecture vivante qui met en scène décors et personnages, ambiances et bribes d'intrigues.


En conclusion : Pas facile pour moi de faire un retour de lecture sur un recueil de poésie, car si j'apprécie énormément la lecture, je suis loin d'être spécialiste et ne m'attarde pas sur les aspects plus théoriques. Je suis plus dans l'onirique, la tête dans la lune (un peu déphasée ces derniers temps)... Je livre ici mon ressenti à la lecture, mes pensées, mes extrapolations... en espérant ne pas trop digresser... bref mes vagabondages et j'espère avoir réussi à vous emmener avec moi, car c'est un livre à lire et relire...


Je vous invite donc à découvrir la plume de Pierre Thiry, si ce n'est pas encore fait. Et si c'est le cas avez-vous lu Cinquante deux reflets ? N'hésitez pas à me le préciser en commentaire, je serais ravie de lire vos avis de lecture dans leurs richesses et diversités...

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